MONTREAL - La mère de Tom Kostopoulos lui a déjà dit que ses cours d'immersion en français allaient lui servir un jour.
"C'est aujourd'hui", a lancé Kostopoulos qui s'est adressé aux journalistes en français lors du tournoi de golf du Canadien qui s'est tenu en début de semaine.
"Je comprends bien si on me parle lentement", a ajouté l'ailier droit natif de Mississauga, en banlieue de Toronto.
Kostopoulos est l'un des quatre joueurs autonomes que le directeur général Bob Gainey a réussi à attirer à Montréal au cours de l'été. Les autres sont les défenseurs Roman Hamrlik et Patrice Brisebois ainsi que le centre Bryan Smolinski. L'attaquant d'origine grecque a signé un contrat de deux ans qui lui rapportera 900 000 $ US annuellement.
Kostopoulos a été acquis afin de remplacer Mike Johnson que le Canadien n'a pas jugé bon de retenir à Montréal. Il devrait être employé dans le troisième ou quatrième trio.
"J'ignore quel sera mon rôle dans l'équipe. Je n'ai pas encore parlé à l'entraîneur, a-t-il indiqué. Mais j'ai la réputation de travailler fort. Je ne prends jamais congé.
"Je me débrouille aussi dans les deux sens de la patinoire. J'essaie d'être le joueur le plus complet possible."
Cristobal Huet dit avoir entendu de bonnes choses au sujet de Kostopoulos, les deux joueurs ayant joué à Los Angeles à des périodes différentes.
"C'est un joueur qui mouille beaucoup son maillot", a noté le gardien du Canadien.
Montréal, sa ville
Kostopoulos, 28 ans, a été le neuvième choix des Penguins de Pittsburgh et le 204e joueur réclamé au repêchage de 1999. Après une carrière junior chez les Knights de London, il a fait la navette entre Pittsburgh et Wilkes-Barre, le club-école des Penguins dans la Ligue américaine, pendant cinq saisons. Il a ensuite rejoint l'organisation des Kings. La saison dernière, il a participé à 76 rencontres, récoltant sept buts et 15 passes. Son temps d'utilisation a été de 11:34 en moyenne par match.
Kostopoulos, qui fait six pieds et 205 livres, se dit très heureux de se retrouver à Montréal.
"C'est excitant d'être ici, dit-il. Il s'agit de la plus prestigieuse concession du hockey. Ma femme (Lisa) est également très heureuse. La décision de venir fut facile à prendre."
Il faut croire Kostopoulos lorsqu'il dit aimer Montréal. Dans l'annuaire de presse 2006-2007 des Kings, il est écrit que Montréal est sa ville préférée après Los Angeles, évidemment.
"Je joue bien sous la pression, dit-il. J'ai tellement hâte de disputer mon premier match à Toronto dans l'uniforme du Canadien."
Kostopoulos n'aura pas long à attendre puisque le Tricolore sera au Centre Air Canada le 6 octobre.
Croyez-vous qu'il sera d'une bonne utiliter pour le canadien?
Et Pourquoi?